LA FED ENTRE À PAS FEUTRÉS DANS UN NOUVEAU TERRITOIRE INCONNU, par François Leclerc

Billet invité.

La Fed est enfin passée à l’acte ! Toujours aussi précautionneuse, elle va se contenter de cesser d’acheter des titres pour remplacer ceux qu’elle possède lorsqu’ils arrivent à maturité. Mais son geste est mesuré, dix ans allant être nécessaires, selon ses propres calculs, pour que la taille de son bilan actuellement de 4.500 milliards de dollars diminue pour se situer entre 2.400 et 3.500 milliards dollars. Elle sera alors encore loin de retrouver sa taille de 900 millions de dollars d’avant la crise.

Jackson Hole : AVERTISSEMENTS SANS FRAIS A DONALD TRUMP, par François Leclerc

Billet invité.

Janet Yellen de la Fed et Mario Draghi de la BCE se seraient donné le mot que cela ne serait pas surprenant ! Lors de leurs interventions d’hier à la conférence annuelle de Jackson Hole, les deux compères ont soigneusement évité le sujet de la politique monétaire où ils étaient pourtant très attendus, signe qu’ils continuent de s’interroger sur la marche à suivre.

LE DÉMANTÈLEMENT SOURNOIS DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Les promesses présidentielles américaines enlisées, les investisseurs ont changé leur fusil d’épaule et reviennent en Europe. Car tout est relatif dans un monde où il faut sans cesse trouver un point de chute à des capitaux dont le volume continue de croître ! À croire que ce n’est pas la fameuse diminution du taux de profit décelée par Marx qui étrangle le capitalisme, mais la noyade dans un trop plein de liquidités qui le menace !

Trump : C’EST AU PIED DU MUR… par François Leclerc

Billet invité.

Parmi les innombrables foucades venues et à venir de Donald Trump, l’attention est focalisée sur la sortie des accords de Paris des États-Unis, qui se distingue là où ses autres promesses électorales restent en pointillés. Leurs concrétisations ne sont pas brillantes, à commencer par la mise en cause de l’Obamacare, qui piétine. Deux autres gros dossiers restent en attente : la réforme fiscale et la dérégulation financière.

LA « DÉCENNIE DORÉE » DU MONDE, par François Leclerc

Billet invité.

Empruntant au jargon du monde des affaires pour donner du corps à sa démonstration, l’éditorial du quotidien Le Monde daté du 7 juin compare la zone euro à une entreprise qui est qualifiée de valeur de retournement lorsqu’elle « va s’en sortir et retrouver une prospérité que la Bourse et les investisseurs croyaient et croient encore improbable ». L’analogie a pour origine un vice-président de BlackRock, l’un des principaux fonds d’investissement mondiaux, dont on connait l’appétence pour la prospérité non partagée.

L’ÉPREUVE BUDGÉTAIRE QUI PÈSE SUR LES AMÉRICAINS, par François Leclerc

Billet invité.

L’habitude a été prise, les déplacements à l’étranger des chefs d’État s’apparentent désormais à la tournée des voyageurs du commerce, les temps sont durs. Dans ce domaine comme dans les autres Donald Trump fait les choses en grand. À Ryad, il récolte la promesse de 480 milliards de dollars de commandes, dont 110 milliards pour l’industrie américaine de l’armement. À Bruxelles, il enjoint ses partenaires européens de l’OTAN de régler leurs arriérés de facture. À Washington, il lance une enquête antidumping qui vise notamment les importations allemandes d’acier, et continue de menacer de représailles que représenterait une augmentation … Lire la suite

L’IRRÉSISTIBLE ASCENSION DES INÉGALITÉS, par François Leclerc

Billet invité.

Selon la Fed de New York, le volume des emprunts des particuliers a dépassé le pic atteint en 2008. Elle met en garde contre toute interprétation hâtive à ce sujet : le temps de la titrisation à tout-va des prêts « subprimes » n’est pas revenu, mais elle reconnait qu’il ne faut pas y voir un signe du redémarrage de l’économie et que ce n’est en rien « un motif de célébration ».

TRUMP À L’ÉPREUVE DU POUVOIR, par François Leclerc

Billet invité.

Donald Trump ne pouvait rêver mieux pour fêter les 100 jours de son arrivée au pouvoir. Trouvant un excellent prétexte pour galvaniser sa base, il va prononcer une allocution devant la conférence annuelle de la National Rifle Association (NRA), le tout-puissant lobby des armes à feu qui a généreusement financé sa campagne. Il faut remonter à Reagan, en 1983, pour retrouver le précédent d’un président en exercice sacrifiant au même exercice.